Many female sex workers begin sex work as mothers, or because they are mothers, and others seek childbearing. Motherhood may influence women's livelihoods as sex workers and their subsequent HIV risks. We used qualitative research methods (30 in-depth interviews and three focus group discussions) and employed Connell's theory of Gender and Power to explore the intersections between motherhood, sex work, and HIV-related risk. Participants were adult women who self-reported exchanging sex for money within the past month and worked in entertainment venues in southern Tanzania. Participants had two children on average, and two-thirds had children at home. Women situated their socially stigmatised work within their respectable identities as mothers caring for their children. Being mothers affected sex workers' negotiating power in complex manners, which led to both reported increases in HIV-related risk behaviours (accepting more clients, accepting more money for no condom, anal sex), and decreases in risk behaviours (using condoms, demanding condom use, testing for HIV). Sex workers/mothers were aware of risks at work, but with children to support, their choices were constrained. Future policies and programming should consider sex workers' financial and practical needs as mothers, including those related to their children such as school fees and childcare.
De nombreuses travailleuses du sexe commencent à exercer leur métier alors ou parce qu’elles sont mères. D’autres cherchent à avoir des enfants en exerçant ce métier. La maternité peut avoir un impact sur les moyens de subsistance des travailleuses du sexe et sur les risques liés au VIH qui découlent de leur métier. Nous avons employé; des méthodes de recherche qualitative (30 entretiens en profondeur et 3 groupes de discussion thématique) et la théorie de Connell sur le genre et le pouvoir pour explorer les croisements entre la maternité, le travail du sexe et les risques liés au VIH. Les participantes étaient des femmes adultes déclarant qu’elles avaient échangé des rapports sexuels contre de l’argent dans le mois précédent et qu’elles travaillaient dans des etablissements de divertissement au sud de la Tanzanie. Elles avaient deux enfants en moyenne. Ces enfants étaient élevés au foyer par deux-tiers d’entre elles. Ces femmes inttigraiént leur travail socialement stigmatisé à l’identité respectable de « la mère prenant soin de ses enfants ». Selon elles, le statut de mère limitait leur pouvoir de négociation de manière complexe, ce qui conduisait à une augmentation de leurs comportements à risque vis-à-vis du VIH (accepter un nombre plus important de clients, plus d’argent en échange de sexe sans préservatifs, des rapports anaux) et une diminution des comportements préventifs (usage du préservatif, exiger l’usage du préservatif, depistage du VIH). Les travailleuses du sexe/mères étaient conscientes des risques liés à leur métier, mais leurs choix étaient limites en raison de la nécessité d’elever les énfants. À l’avenir, les politiques et les programmes devront prendre en compte les besoins financiers et pratiques des travailleuses du sexe en tant que mères, y compris ceux qui sont en rapport avec leurs enfants, comme les frais de scolarité et de garde d’enfants.
Muchas trabajadoras sexuales empiezan su trabajo sexual cuando son madres o porque ya lo son, mientras que otras buscan la maternidad. La maternidad puede influir en la vida de las mujeres como trabajadoras sexuales y sus posteriores riesgos de contraer el virus del sida. Para este trabajo utilizamos métodos de investigación cualitativa (30 entrevistas exhaustivas y 3 charlas en grupo) y empleamos la teoría de Connell sobre Genero y Poder para analizar las intersecciones entre la maternidad, el trabajo sexual y los riesgos relacionados con el VIH. En este estudio participaron mujeres adultas que afirmaron haber intercambiado sexo por dinero durante el mes anterior y trabajaron en lugares de entretenimiento en el sur de Tanzania. Las participantes tenían de promedio dos hijos y dos terceras partes tenían hijos en casa. Las mujeres relacionaban el trabajo socialmente estigmatizado con sus identidades respetables como madres que cuidan de sus hijos. Ser madres afectaba de formas complejas a su poder de negociar como trabajadoras sexuales, lo que causaba tanto un aumento de las conductas de riesgo relacionadas con el VIH (aceptar a más clientes, aceptar más dinero por no utilizar preservativos, sexo anal) como una disminución de las conductas de riesgo (utilizar preservativos, exigir el uso de preservativos, hacerse la prueba del sida). Las trabajadoras sexuales/madres eran conscientes de los riesgos que corrían en el trabajo, pero al tener hijos que mantener sus opciones eran limitadas. En las políticas y los programas en el futuro deberían tenerse en cuenta las necesidades financieras y prácticas de las trabajadoras sexuales que son madres, incluyendo las necesidades relacionadas con sus hijos, tales como tasas escolares y el cuidado de los hijos.
Keywords: HIV/AIDS; gender; motherhood; power; sex work.